mercredi 28 décembre 2011

Ensemble, "détaboutisons" la mort

Depuis une vingtaine d'années j'ai côtoyé beaucoup d'enfants.  Beaucoup d'enfants qui m'ont questionnés sur la mort. Aussi beaucoup de parents qui me demandaient comment en parler à leurs enfants.  S'ils devaient les emmener ou pas au salon funéraire.
Aujourd'hui, le 28 décembre 2011 ces questions demeurent souvent sans réponses d'un côté comme de l'autre (des enfants et des parents). Pourquoi selon-vous?
N'hésitez pas à répondre dans la section commentaire.
Nous savons tous que nous ne pourrons pas l'éviter. Nous savons tous que des enfants ou petits-enfants seront touchés par la perte d'un  être cher.  Y seront-ils préparés avant?  C'est mon souhait  le plus cher pour la nouvelle année qui arrive à grand pas.
Ensemble, nous y arriverons!

Ne prene pas la vie trop au sérieux.
De toute façon, vous n'en sortirez pas vivant! (Bernard Fontenelle)

mercredi 21 décembre 2011

Un doux Noël


le plus beau cadeau :

l’amour qu’on reçoit de ceux qu’on aime


Aujourd'hui,  à quelques heures de Noël, j'ai une pensée spéciale pour tous les gens qui ont perdu un être cher cette année, pour tous ceux qui ont eu un diagnostic  à "couper le souffle" , pour tous ceux qui accompagnent dans la maladie une personne aimée, peu importe l' âge.

Noël est à nos portes et pourtant... Ce n'est pas nécessairement le coeur joyeux que vous envisager de passer cette veille, cette journée qui se veut féérique. Possible que les émotions (du latin motio « action de mouvoir, mouvement) tout comme les vagues soient parfois fortes, parfois calme, parfois comme un tsunami. Possible que les  émotions soient très agréables en vous remémorant de beaux souvenirs de ces Noël passés.

 Ce premier Noël sans l'être cher est souvent le plus difficile à passer. Vous êtes la seule personne à savoir ce que vous ressentez.  Les gens autours de vous peuvent dire qu'ils vous comprennent mais chaque deuil étant unique, comme les taches des girafes, le votre est unique aussi.

Ce Noël, vous avez le droit de préférer le vivre seul, avec vos souvenirs, votre peine, votre nostalgie. Vous avez le droit de le vivre avec vos amis, vos familles bien entouré, dans le plaisir avec vos émotions houleuses !  Vous pouvez même concilier les deux ! Rendre une petite visite et revenir à la maison . L'important est de vous respecter.

Pour les amis, les familles qui côtoient la personne endeuillée, un malaise peut  les habiter. Comment l'aborder? Lui en parler ou pas?   La crainte d'être maladroit  peut même créer l'évitement. Un regard, un toucher réconfortant, un sourire et le lien se créera, l'ouverture à la discussion se fera par elle-même si vous êtes à l'aise.

La mort c'est la fin de la vie de l'être cher défunt. La mort c'est une expérience de plus à la vie.  Vous lisez ceci? C'est que vous êtes bel et bien vivant, peut importe votre état de santé physique ou psychologique.  La vie est là en vous,  autour de vous, continuez de l'apprécier au jour le jour,  à votre rythme.




Les enfants aussi peuvent être perturbés par ce premier Noël sans papa, maman, mamie, papi, une soeur, ou un frère... N'hésitez pas à leur demander s'ils aimeraient voir des photos, des vidéos de la personne décédée. Ne sous-estimez pas les enfants et leur deuil. Ils ne l'expriment pas comme les adultes car ils n'ont pas nécessairement tous les mots pour le dire. N'évitez pas de  parler de la personne qu'ils aimaient et qu'ils aiment toujours, ce, même s'ils ne semblent pas vous écouter!

Je vous souhaite un doux Noël en paix avec vous-même, serein avec les vôtres.


Lynne


mercredi 14 décembre 2011

La mort ne prend pas de vacances...

Journal Le Canada Français 8 décembre 2011 (Marie-Pier Gagnon)
Je crois qu'en cliquant sur l'image vous pourrez lire l'article!

Lors de la perte d'un être cher les émotions sont envahissantes, et la difficulté d'expliquer et d'exprimer sa peine aux jeunes est souvent difficile.

Je suggère fortement d'essayer de l'expliquer aux jeunes avant qu'elle survienne dans la famille. Ils en auront déjà entendu parler, auront posé certaines questions et comprendront mieux ce qui se passe.

L'enfant et l'adolescent vivent  aussi la perte de l'être cher. Ils ont besoin de balises et de se savoir écouté dans leur deuil. Ils ont besoin, tout comme les adultes, d'exprimer leur peine, leurs souvenirs, leur amour pour la personne décédée.
La mort fait partie de la vie et elle ne prend pas de vacances...

lundi 12 décembre 2011

Ce que vous retrouverez dans Est-ce que tout le monde meurt?

Pour les parents, les grands-parents et les professionnels qui travaillent avec les enfants:

Est-ce que tout le monde meurt?  Est un  livre dédié aux jeunes, aux familles, aux grands-parents  ainsi qu'aux professionnels en tant qu'outil pédagogique pour discuter d'un sujet trop tabou, la mort. N'étant pas sélective, elle touche toutes les familles. N'épargnant aucune classes de la société.

Est-ce que tout le monde meurt? C'est l'histoire de Celia, personnage principal, avec qui les enfants pourront vivre différentes émotions, situations,  étapes de la vie.
L''amitié, l'amour, la mort, les rites funéraires, le deuil, les croyances y sont abordés en douceur, avec les vrais mots. Celia est complice avec le lecteur, le questionne et ne le juge pas.

Est-ce que tout le monde meurt?
C'est le livre que les adultes auraient aimé lire ou se faire lire  quand ils étaient de jeunes endeuillés (commentaire reçu par plusieurs lecteurs). C'est l'outil tangible qui ouvre la porte aux conversations dans la famille.

Est-ce que tout le monde meurt? C'est une histoire que les jeunes aiment lire car elle leur permet de mieux comprendre des concepts, un vocabulaire et de voir les illustrations de mots qui ne sont pas utilisés régulièrement (ex: cercueil, incinération, corbillard).

Afin de rejoindre et d'aider le plus de lecteurs possible, le caractère d'impression a été choisit pour les jeunes lecteurs et ceux qui aiment moins lire. Ceux qui apprécient la lecture le liront en peu de temps (74 pages) et pourront le relire à leur guise.


lundi 5 décembre 2011

Est-ce que tout le monde meurt? en conférence

comment aborder  le sujet d'une mort à venir, ou annoncer la mort aux enfants? Mieux vaut en parler avant... 
Pourquoi en parler avant? Pour mieux outiller les enfants et être moins dans l'émotion pour l'expliquer.

Vous désirez faire la différence dans votre entourage...
Dans tous les milieux de travail, organisations, groupes d'amis se côtoient  des parents,   des grands-parents,des  oncles, des tantes, des cousins, des cousines en contact avec  des jeunes,  la vie et la mort. 
Planifier une soirée où je donne des pistes à tous et chacun pour aborder la mort et le deuil avec les jeunes est un plus pour tous. Une soirée où plusieurs arrivent incertains et repartent avec des réponses et le sourire aux lèvres. Vous ne serez pas déçu
La mort nous touche tous un jour ou l'autre dans nos familles, elle n'est pas sélective. 
comment aborder  le sujet d'une mort à venir, ou annoncer la mort aux enfants? Mieux vaut en parler avant... 
J'aborde le sujet d'une façon dynamique, en toute simplicité. Je vous invite dans le monde des émotions et de la discussion. Une soirée où j'écoute vos questionnements et y répond.
N'hésitez pas à communiquer avec moi pour une soirée inoubliable, enrichissante, humaine!
Parlez-en à vos employeurs, vos amis, votre organisation. Tous en ressortent gagnants! 
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à communiquer avec moi : caratcelia@gmail.com   ou lynnepion@gmail.com ou par téléphone au 418-895-0071, il me fera plaisir de vous répondre.
  Voici quelques  commentaires lors de la conférence donnée pour Le Groupe d'Accompagnement Jonathan:
Merci pour votre solide réflexion, c'est un plus pour nos petits-enfants. Ça va nous aider
Merci pour vos bons mots pour dire à mes petits-enfants ce que c'est la mort, sans les effrayer.
Présentation qui garde dans la vérité et soutien notre désir de grandir avec les enfants. 

dimanche 4 décembre 2011

T'as des questions ?

Nous sommes déjà en décembre 2011. L'année se termine bientôt.

Durant ces douze derniers mois une ou  plusieurs personnes que vous connaissiez vous ont quittés pour différentes raisons ; maladie , accident , suicide, homicide , noyade etc.

Ces gens étaient parfois très, très, très  jeunes. D'autres fois plus âgées et même très, très, très âgées.

Peu importe  la façon ou l'âge  lors du décès, le deuil que vous vivez est unique tout comme le sont les empreintes des doigts et ne peut se comparer à celui de qui que ce soit. Il n'y a pas de temps définit pour vivre un deuil. Il y a des hauts et des bas (des temps neutres) qui engendrent diverses émotions .  Une musique, des odeurs, des situations qui  vous remémorent ces gens et soudain vous riez ou  pleurez, souriez, plongez dans vos souvenirs.

Chacun  expérimente la mort et le deuil qui s'en suit différemment. La période des fêtes en est une, généralement, où plein de souvenirs remontent à la surface. Peut-être que vos émotions seront instables, peut-être pas. L'important est d'en parler. De parler de la personne décédée autant que vous en ressentirez le besoin. D'en parler avec les gens de qui vous vous sentez écouté, apprécié et respecté. 
 Osez parler de la vie et de la mort.  Osez parler de vos émotions, de votre ressenti.
Je vous souhaite une douce période des fêtes et n'hésitez pas à demander à vos proches qui ne savent pas trop comment vous aborder ... t'as des questions ? ça me fera plaisir d'y répondre.
Imaginez les belles conversations que vous aurez...
à partager vos souvenirs...
à "détaboutiser"  la mort à votre façon.